Quels calculs pour quels travaux ?

Dans un audit énergétique réglementaire, la méthode de calcul des différents paramètres permet d’obtenir deux résultats de la consommation de chauffage, de refroidissement et d’eau chaude sanitaire. Le premier résulte d’un comportement conventionnel où les températures de chauffage seraient de 19°C, les températures de refroidissement de 28°C, la consommation d’eau chaude de 56 litres à 40°C par jour et par occupant. Le deuxième résulte d’un comportement moins économe où les températures de chauffage seraient de 21°C, les températures de refroidissement de 26°C, la consommation d’eau chaude de 79 litres à 40°C par jour et par occupant.

À noter que dans le rapport d’audit, seules sont affichées les consommations liées à un comportement conventionnel.

Pour rappel, l’audit doit proposer au minimum deux scénarios de travaux afin de réaliser des économies d’énergie. Lors d’une transaction immobilière, il apparait opportun et judicieux d’inciter les ménages à entreprendre ces rénovations énergétiques correspondant à un nouveau cycle de vie du logement.

Premier objectif de travaux : Une préconisation de travaux afin d’atteindre l’objectif minimum correspondant à l’étiquette B du DPE.

Pour les logements très éloignés de cet objectif, la possibilité d’un gain par palier d’une classe avec un minimum à atteindre, celui de l’étiquette E. Cette solution a l’avantage d’étaler les travaux sur plusieurs années, donc leur financement.

Une préconisation de travaux en une seule fois afin d’atteindre une rénovation performante prédéfinie. Cette approche plus coûteuse permet néanmoins une meilleure coordination des travaux et finalement un gain sur les performances plus élevé comparé à une rénovation par étape.

Le montant des travaux à réaliser :

Le montant estimé des travaux repose sur la connaissance par l’auditeur des marchés des travaux en vigueur au moment des préconisations et des consultations auprès d’entreprises référentes qu’ils seront amenés à réaliser.